Le nom SAULNAY fut formé à partir d’un nom d’homme gaulois Solo-onis. Le nom se transforma en De Sounayo puis Saunay en 1648 pour devenir finalement SAULNAY.

   De l’âge de Bronze, SAULNAY a conservé deux mégalithes chargées de légendes : le menhir du Fuseau ou Bonnette du Diable et son polissoir et le dolmen écroulé de La Pierre Levée . Les résultats de fouilles réalisées en 1964 par l’abbé Billot au pied des monuments furent la découverte de fragments de poteries, d’éclats de silex mais surtout d’un poignard en silex au dolmen de La Pierre Levée. Mais ces mégalithes renferment encore aujourd’hui bien des mystères.

Au lieu-dit Notz-Marafin subsistent des vestiges d’une villa romaine. Suite à des fouilles, une salle de chauffe et un puits

La construction du château de Notz-Marafin (privé)  fut entreprise au XVème siècle par le seigneur de SAULNAY Louis de Marafin. Devenu inhabitable au XIXème siècle, Marc-Antoine Michel, le propriétaire de l’époque fit reconstruire l’édifice et fonda une briqueterie dont on peut encore apercevoir la cheminée à proximité du château.

 La gentilhommière de la Marchandiere (privée) datant du XVIème siècle appartenait au Marquis de Sorbier et possédait un souterrain la reliant au château de Palluau. Dans la cour de cette ancienne demeure, un colombier carré témoigne d’un certain statut seigneurial de la Marchandière.

  Le château de Cigogne (privé)  qui se trouve dans la vallée d’Ozance date du milieu du XIXème siècle et aurait puisé son nom dans l’originalité du puits appelé « cigogne ».

L’église de S AU LN A Y. de style roman, est dédiée à Saint-Martin. L’édifice, qui dépendait autrefois de l’abbaye de Saint-Genou, fut remanié aux XVème et XIXème siècles.

 La commune de SAULNAY est traversée par le GRP des Mille Etangs (balisage jaune et rouge). Descriptif cf « Guide des randonneurs » édition La Nouvelle République.